Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

L’article 6 vise à permettre la prise de plainte et de déposition par visioconférence.

Il s’agit de faciliter le dépôt de plainte qui n’implique pas, par visioconférence, de déplacement au sein d’un commissariat.

Si, a priori, la possibilité de porter plainte en ligne, en particulier s’agissant des atteintes aux biens, peut sembler utile pour faciliter les démarches et faire gagner du temps aux victimes, elle soulève toutefois un certain nombre de questions et réserves.

D’une part, la dématérialisation des services publics entraîne une exclusion de nombreuses personnes en raison de la fracture numérique et de l’existence de zones blanches.

 D’autre part, la dématérialisation ne doit pas se substituer à l’accueil physique de la victime. À cet égard, il convient de souligner que dans son avis du 3 octobre 2022, la Défenseure des droits indiquait qu’elle était « régulièrement saisie des difficultés d’accueil dans les commissariats et les gendarmeries ».

Les auteurs de cet amendement refusent que les commissariats abandonnent progressivement  l’une de leurs fonctions principales : l’accueil des victimes.