Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Après l’alinéa 354, insérer l’alinéa suivant :

« L’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre sera immédiatement interdit. »

Exposé sommaire

Pendant le mouvement des Gilets jaunes, entre 2018 et 2020, 13.000 tirs de lanceurs de balles de défense (LBD) ont été tirés et 25 personnes ont perdu un œil pendant ces manifestations.

L'ONU avait alors interpellé la France, en mars 2019, sur l'usage disproportionné des LBD. Très critiquées, ces armes non létales sont interdites dans de nombreux pays : Norvège, Suède, Irlande, Autriche, Royaume-Uni... Le Défenseur des droits, en décembre 2017, s'interrogeait ainsi sur la "pertinence de son utilisation dans l’exercice du maintien de l’ordre".

Le simple encadrement est insuffisant : il est difficile, pour un superviseur, de donner son accord explicite à chaque tir comme c'est le cas depuis septembre 2020. Cet amendement vise donc à interdire purement et simplement l'usage du LBD dans le cadre du maintien de l'ordre en manifestation.