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- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (n°343)., n° 436-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
























































































Après l’alinéa 281, insérer l’alinéa suivant :
« Les effectifs de l’Office anti-stupéfiants seront renforcés par l’affectation de 1 000 ETP supplémentaires, policiers, gendarmes, douaniers, informaticiens de haut niveau, personnels technique et scientifique. »
En France, le revenu du trafic de drogue est évalué chaque année à 3,2 milliards d’euros. Il suscite de nombreux crimes et délits connexes (80 % des règlements de compte, agressions violentes au quotidien) et représente un coût énorme en matière de santé publique et d’intégration sociale. Le coût social du trafic de stupéfiants approche les 2,4 milliards d’euros par an.
La lutte contre le trafic de stupéfiants est une priorité absolue car elle permet de répondre en amont à de nombreux enjeux sécuritaires (financement du terrorisme, trafic d’armes, trafic de stupéfiants dans les quartiers, règlements de compte, délinquance etc…)
Ainsi, cet amendement vise à renforcer les effectifs de l’OFAST de 1.000 ETP supplémentaires (policiers, gendarmes, douaniers et informaticiens), une mesure formulée par le Rassemblement National dans son Livre Blanc sur la sécurité intérieure de février 2020.