Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian

Substituer à l’alinéa 212 les deux alinéas suivants :

« L’encadrement du recours à la vidéosurveillance sera largement revu. En effet, cet outil n’a démontré que peu d’efficacité dans la prévention de et la lutte contre la délinquance et son développement massif pose de nombreuses questions en termes d’atteintes aux droits fondamentaux, en particulier le droit à la vie privée et la liberté d’association. 

« Le financement de l’acquisition, de l’installation, de l’entretien ou du renouvellement des dispositifs de vidéosurveillance via le fonds de prévention interministériel de la délinquance sera ainsi interdit. Le recours aux technologies de reconnaissance faciale ou biométrique à distance sera également interdit dans tous les espaces et bâtiments publics, et leur utilisation pour des usages privés fera l’objet d’un encadrement strict. Enfin, dans un souci de clarté, le mot « vidéoprotection » sera remplacé par le mot « vidéosurveillance » dans les textes juridiques. »

Exposé sommaire

Le développement considérable de la vidéosurveillance depuis les années 2000 s’est fait sans évaluation de l’efficacité de ces dispositifs dans la prévention de la délinquance et la lutte contre la criminalité, qui étaient pourtant les objectifs de leur mise en place. Or ces technologies, outre cette efficacité non établie qui pose question, présentent des risques d’atteinte aux libertés fondamentales, et ce d’autant plus avec la révolution numérique qui accroît les possibilités qu’offrent les caméras. C’est pourquoi l’encadrement de la vidéosurveillance doit se faire plus strict, notamment en s’assurant que la reconnaissance faciale ne puisse être utilisée en aucun cas par les forces de sécurité. En outre, le financement par l’argent public de ces dispositifs doit reposer sur des études démontrant leur efficacité, car le coût d’installation puis de fonctionnement est très élevé et doit donc se justifier par des résultats tangibles.