- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (n°443)., n° 526-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les modalités d’accélération des projets d’exploration et d’installation de centrales géothermiques dans les zones géologiques à fort potentiel, notamment dans les zones volcaniques de métropole et des Outre-mer.
Cet amendement rejoint pleinement l’esprit du projet de loi : il accélère le développement d’énergies renouvelables en favorisant la prospection pour la géothermie dans les zones à fort potentiel. Il promeut également, localement, la valorisation de sources d’énergie dans une logique de circuit-court. Il est ainsi doublement écologique.
Des territoires français semblent particulièrement intéressants pour la géothermie dite « basse énergie » qui permet de produire de la chaleur et/ou du froid. C’est le cas des bassins alsaciens, aquitains, parisiens.
Les zones à forte activité géologiques, notamment les zones volcaniques, sont également prometteuses pour la géothermie dite « profonde » qui permet production d’électricité. C’est le cas de l’Auvergne en métropole ou des outre-mer comme la Réunion, qui présentent un potentiel qu’il convient de mieux explorer.
Sur les deux usines de production d’électricité géothermique en France, l’une est précisément située en outre-mer à Bouillante en Guadeloupe. Les territoires ultra-marins ont tout à gagner avec la géothermie sur les plans de l’énergie et du développement économique. Cet amendement, en favorisant la prospection, peut leur offrir de nouvelles opportunités.