Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Véronique Riotton
Photo de monsieur le député Stéphane Vojetta
Photo de monsieur le député Lionel Vuibert
Photo de monsieur le député Emmanuel Pellerin
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre
Photo de monsieur le député Mickaël Cosson
Photo de monsieur le député Nicolas Pacquot
Photo de madame la députée Félicie Gérard
Photo de madame la députée Marina Ferrari
Photo de monsieur le député Antoine Armand
Photo de monsieur le député Anthony Brosse
Photo de madame la députée Graziella Melchior
Photo de monsieur le député Éric Alauzet

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

« I. – Le 4° de l’article L. 152‐5 du code de l’urbanisme est complété par les mots : « ou l’implantation d’ouvrages nécessaires à la production d’électricité à partir de l’énergie radiative du soleil au sol situés sur des terrains relevant d’une activité de gestion des déchets non dangereux autorisée au titre des installations classées pour la protection de l’environnement ».

« II. – Les modalités d’application du présent article sont fixées par voie réglementaire. »

Exposé sommaire

Dans le contexte d’urgence climatique et énergétique actuel, il est nécessaire d’exploiter tous les gisements de nos
territoires pour favoriser la décarbonation de notre mix-énergétique.


C’est pourquoi le présent amendement visant à rétablir les dispositions du texte permettant de déroger aux règles des
plans locaux d’urbanisme relatives à l’emprise au sol, à la hauteur, à l’implantation et à l’aspect extérieur des
constructions afin d’autoriser l’implantation de panneaux photovoltaïques sur des terrains relevant d’une activité de
gestion de déchets non dangereux.


Les installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) sont conçues pour stocker des déchets ménagers et
assimilés dans des casiers aménagés à cet effet et cela dans des conditions optimales de sécurité pour l’environnement.
Sont notamment visés par cette mesure les casiers en post-exploitation qui présentent des caractéristiques techniques
optimales (ensoleillement, orientation, topographie, accessibilité, ...) et limitent ainsi l’artificialisation de surfaces
naturelles pour le développement des projets solaires.


Une première estimation réalisée par les acteurs de la gestion des déchets, porte sur un potentiel de production de 300
GWh en 2030 et 600 GWh à l'horizon 2040.


La définition des modalités d’application de cette mesure par voie réglementaire permettra de répondre concrètement
aux craintes exprimées en commission.

 

Amendement travaillé avec la Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement (FNADE)