- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (n°443)., n° 526-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer les alinéas 4 à 7.
Le présent amendement propose de retirer de ce projet les installations de production d'énergie renouvelable en mer situées en partie sur la mer territoriale et en partie dans la zone économique exclusive: tout particulièrement la production d'énergie éolienne en mer.
Les éoliennes ne sont pas aujourd'hui en mesure d'apporter une réponse satisfaisante à notre demande en énergie. De plus, elles ne sont pas adaptées aux prochains changements climatiques de notre continent. En effet, l'atlas des vents du GIEEC prévoit une très forte baisse des vents sur le continent européen, et ce, qu'importe le scénario. Nous avons déjà assisté à une baisse de 10% des vents conduisant à une baisse de 27% de la production électrique éolienne en 2020. Ceci est la plus forte baisse depuis 43 ans.
Nous ne pouvons attendre une plus forte baisse pour constater qu'avec peu de vent, les éoliennes produisent encore moins. C'est pourquoi, face à la crise énergétique, les éoliennes ne peuvent être privilégiées, qu'importe leur emplacement. Nous disposons aujourd'hui d'autres mécanisme de production d'énergie renouvelable, plus efficaces, moins coûteux et dont la production ne dépende du vent.
Il convient également de rappeler que selon le ministère de l'écologie, le mix énergétique ne dispose que de 1,6% d'énergie éolienne. Cette production est donc dérisoire et n'apporte pas les résultats satisfaisants justifiant de la développer, et ceci, même en mer.
C'est pourquoi nous proposons du supprimer la réécriture d'un titre II BIS dans l'ordonnance n°2016-1687.
Tel est le sens du présent amendement.