Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jérôme Nury
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Alexandre Vincendet
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Maxime Minot

À l’alinéa 18, substituer aux mots :

« mécanique ou de la valorisation autre qu’ »,

les mots :

« ou de toute autre valorisation, notamment la valorisation ».

Exposé sommaire

Cet amendement vise à rétablir le dernier alinéa dans sa version initiale en incluant à nouveau les projets de recyclage chimique, enzymatique et les activités de valorisation énergétique des déchets.
 
La France accuse un retard important en matière de recyclage des plastiques qui s’explique principalement par un taux de mise en décharge très élevé. Dans notre pays, 31% des déchets plastiques collectés en 2020 ont été envoyés dans des centres d’enfouissement contre moins de 2% pour les 10 pays européens les plus avancés. Ce sont 1,2 Mt de ressources perdues pour l’économie circulaire ou pour la valorisation énergétique.
 
Pour parvenir à atteindre ses objectifs ambitieux de recyclage, la France se doit de développer rapidement le recyclage chimique, technologie complémentaire au recyclage mécanique.
 
De plus, les unités de recyclage chimique relèvent d'ores et déjà d’un cadre juridique particulièrement strict : la réglementation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Cette dernière impose un cadre très rigoureux en matière, d’une part, d’impacts sur l’environnement, par des outils de maîtrise des risques chroniques visant en particulier les émissions de ces installations et, d’autre part, de sécurité industrielle, par des outils de maîtrise des risques accidentels.
 
Il apparait donc nécessaire de favoriser le développement d’une technologie déjà soutenue par la France et la Commission européenne.