Fabrication de la liasse

Amendement n°AC29

Déposé le samedi 11 février 2023
Discuté
Tombé
(mercredi 15 février 2023)
Photo de madame la députée Fabienne Colboc
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Charles Sitzenstuhl
Photo de madame la députée Anne Brugnera
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Françoise Buffet
Photo de madame la députée Christine Decodts
Photo de monsieur le député Denis Masséglia
Photo de madame la députée Servane Hugues
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de madame la députée Charlotte Goetschy-Bolognese
Photo de madame la députée Violette Spillebout
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de madame la députée Laurence Heydel Grillere
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

À l’alinéa 4, substituer aux mots :

« de 48 heures »

les mots :

 « d’une heure ».

Exposé sommaire

Comme expliqué lors des auditions, les entreprises de réseaux sociaux affirment qu’elles sont capables de répondre aux réquisitions judiciaires qu’elles ont déterminé comme étant des situations d’urgence (le terrorisme et la pédocriminalité) en moins d’une heure (30 minutes pour la plupart). 


La réquisition judiciaire suppose que des démarches préalables soient réalisées : une plainte a été déposée, et a ensuite été transmise au procureur de la République (ou l’officier/agent de police judiciaire), qui effectue la réquisition. Le délai de réponse d’une heure est donc nécessaire afin de permettre une résolution de l’enquête dans des délais plus raisonnables. 


De plus, inscrire dans la loi la nécessité pour les entreprises de réseaux sociaux de répondre à toutes les réquisitions dans un délai d’une heure leur impose de les considérer dans leur ensemble comme des priorités. Les entreprises de réseaux sociaux ne seront donc plus libres de déterminer ce qui relève d’une priorité de ce qui n’en relève pas. Ainsi, les situations de cyberharcèlement de mineur faisant l’objet de réquisition judiciaire par exemple, seront traitées dans les priorités, alors que ce n’est pas le cas à ce jour.