Fabrication de la liasse

Amendement n°AS6219

Déposé le jeudi 26 janvier 2023
Discuté
Rejeté
(mardi 31 janvier 2023)
Photo de madame la députée Stella Dupont
Photo de madame la députée Barbara Pompili
Photo de madame la députée Mireille Clapot
Photo de madame la députée Cécile Rilhac
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de monsieur le député Benoît Bordat
Photo de monsieur le député Belkhir Belhaddad
Photo de madame la députée Brigitte Liso
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de madame la députée Michèle Peyron
Photo de monsieur le député Patrice Perrot
Photo de madame la députée Olga Givernet
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Raphaël Gérard
Photo de madame la députée Liliana Tanguy
Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain
Photo de monsieur le député Stéphane Travert
Photo de monsieur le député Emmanuel Pellerin
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de madame la députée Caroline Janvier
Photo de monsieur le député Guillaume Vuilletet
Photo de madame la députée Jacqueline Maquet
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur

Après l’alinéa 11, insérer l’alinéa suivant :

« Art. L. 5121‑9. – Les entreprises dont l’indicateur prévu au premier alinéa de l’article L. 5121‑7 est inférieur à l’indicateur moyen de la branche ne sont plus éligibles à la réduction, prévue à l’article L. 241‑6‑1 du code de la sécurité sociale, des cotisations mentionnées au 1° de l’article L. 241‑6 du même code pour les rémunérations supérieures à 2,5 fois le salaire minimum de croissance. »

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à intégrer une mesure coercitive pour les entreprises qui afficheraient un index senior en dessous de l’index moyen des entreprises de la branche professionnelle. La réforme des retraites prévoit un allongement de l’âge de départ à la retraite, il est indispensable d’inciter les entreprises à l’embauche des seniors. Il est ainsi prévu de supprimer la réduction d’1,8 point du taux de cotisations d’allocations familiales aux rémunérations comprises entre 2,5 et 3,5 SMIC pour les entreprises qui ne joueraient pas le jeu de l’emploi des seniors.

Ces allègements de charge pour les « hauts salaires » sont jugés inefficaces par de nombreux économistes. Le Conseil d’analyse économique (CAE), en 2019, publiait une note « Baisses de charges : stop ou encore » qui recommande d’abandonner les exonérations de cotisations sur les salaires supérieurs de 2,5 SMIC car les évaluations ne montrent pas d’effet positif sur les exportations et aucun impact sur la compétitivité des entreprises concernées.