- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, n° 762
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
Supprimer l’alinéa 6.
Par cet amendement, nous demandons a minima à ce que soit supprimé le fait que la part du nucléaire dans la production d'électricité soit maintenue à plus de 50% à horizon 2050.
Il s'agit d'un changement de cap majeur pour la politique énergétique du pays et d'un retour en arrière par rapport aux objectifs de la France déjà repoussés par le passé. En effet, l'objectif de réduction à 50% à horizon 2025 de la part du nucléaire avait été voté lors de la loi transition énergétique de 2015, mais l'échéance avait été repoussée à 2035 en 2019 alors qu'Emmanuel Macron s'était engagé à "[garder] le cadre de la loi de transition énergétique". Emmanuel Macron avait en effet indiqué que "ce n'est pas bon d'avoir 75% de notre énergie qui vient du nucléaire. Je garderai le cadre de la loi de transition énergétique. Je maintiens donc le cap des 50%". Une fois de plus, Emmanuel Macron n'a pas tenu ses promesses.
Nous nous opposons fermement à une relance du nucléaire, qui est une énergie dangereuse, sans solution pour les déchets et pas résilience aux conséquences du dérèglement climatique.