- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes, n° 762
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires économiques
Rédiger ainsi l’alinéa 17 :
« En cas d’avis favorable, le projet de mise en compatibilité est adopté par décret. En cas d’avis défavorable, le projet de mise en compatibilité ne peut être adopté. »
Par cet amendement d'appel, le groupe LFI-NUPES souhaite doter les organes délibérants des collectivités concernées d’un véritable droit de véto sur l’implantation sur leur territoire de nouveaux réacteurs électronucléaires à proximité des installations existantes.
Nous nous étonnons en effet qu'un droit de véto des maires ait été mis en place pour les énergies renouvelables mais pas pour le nucléaire, droit de véto auquel nous étions opposés. Alors que l'importance de l'avis des collectivités a été mis en avant pour lors des débats sur les énergies renouvelables, il semblerait que pour les installations nucléaires, l'avis des collectivités serait moins important puisque ces collectivités ne disposent pas de droit de véto. C'est pourquoi par cet amendement d'appel, nous souhaiterions avoir des précisions sur les motivations d'une mise en place d'un droit de veto pour les énergies renouvelables, si ce n'est le ralentissement du déploiement de ces énergies.
Cet amendement prévoit donc qu'en cas d'avis défavorable de l'organe délibérant de la collectivité concernée, le projet de mise en compatibilité des documents d'urbanisme nécessaire à la construction de réacteurs électronucléaires ne puisse être adopté.