- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, n° 809
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Après l’alinéa 19, insérer l'alinéa suivant :
« Lorsque le traitement est développé ou fourni par un tiers, ce-dernier cède l’ensemble des droits de propriété intellectuelle qui y sont directement ou indirectement rattachés à l’État.»
L’article 7 évoque la possibilité d’un développement du dispositif de vidéosurveillance intelligente par un tiers sans aborder la question des droits de propriété et d’utilisation.
Si l’État fait le choix, presque certain vu les délais contraints, de recourir à un prestataire privé, il est impératif que ce-dernier soit in fine dans l’obligation de céder les droits du dispositif qu’il aura développé pour l’État. Il s’agit d’une condition essentielle pour éviter que l’État ne devienne dépendant d’une entreprise privée pour assurer la sécurité du territoire et surtout pour éviter que par la suite cette entreprise ne puisse revendre le dispositif à d’autres États.
Cet amendement complète donc l'article 7 pour y insérer le principe d'une cession de tous les droits de propriété attachés directement ou indirectement à ce dispositif.