Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Olivier Serva
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Nathalie Bassire
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Charles de Courson
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de madame la députée Estelle Youssouffa

La sous-section 1 de la section 1 du chapitre II du titre IV du livre Ier de la troisième partie du code du travail est ainsi modifiée :

1° L’article L. 3142‑1 est complété́ par un 6° ainsi rédigé́ : 

« 6° Pour la survenue d’une interruption spontanée de grossesse. » ;

2° Après le 6° de l’article L. 3142‑4, il est inséré un 7° ainsi rédigé́ : 

« 7° Deux jours pour la survenue d’une interruption spontanée de grossesse. » 
 
 

Exposé sommaire

Par cet amendement, il est proposé de créer un congé pour fausse couche. 

L’objectif est de reconnaitre que la survenue d’une fausse couche peut être assimilée à un véritable deuil pour les femmes qui en sont victimes, et pour leur partenaire. 

Le traumatisme physique et psychique qu’une fausse couche peut engendrer doit conduire à une meilleure prise en compte et acceptation de ce deuil.

Dans ces moments, la conciliation entre vie privée et vie professionnelle peut être particulièrement difficile. Aussi un congé, bien que très court et donc insuffisant à lui-seul pour surmonter ce deuil, participe à laisser du temps aux personnes concernées pour faire face à cet évènement. 

La Nouvelle-Zélande a d’ores et déjà créé un tel congé en mars 2021, pour une durée de 3 jours. 

En France, la fédération qui regroupe les professions de l’ingéniérie, du numérique, du conseil, de l’événementiel et de la formation professionnelle (Syntec) qui regroupe 952 000 salariés, vient de mettre en place un congé payé de deux jours pour les femmes qui perdent naturellement leur bébé avant la 22e semaine de grossesse.