- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Sandrine Josso et plusieurs de ses collègues visant à favoriser l’accompagnement psychologique des femmes victimes de fausse couche (747)., n° 912-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 5, insérer l’alinéa suivant :
« Lorsque la patiente est soumise à un traitement médical lors de l’interruption spontanée de grossesse, les agences régionales de santé s’engagent à proposer de suivre celui‑ci dans un établissement de santé adapté. Elles s’engagent à proposer, de manière systématique, un nouvel examen médical de contrôle dans les quatre semaines suivant la prise en charge de l’interruption spontanée de grossesse. »
Par cet amendement, les député·es membres du groupe parlementaire LFI-NUPES proposent de préciser les objectifs donnés aux ARS dans le cadre de l'élaboration d'un parcours de soin dédié à la prise en charge des interruptions spontanées de grossesse.
En cas de fausse couche, toutes les femmes doivent pouvoir bénéficier d'un parcours de soin spécifique. Celui‑ci doit notamment comprendre la possibilité de rester dans un établissement de santé pendant la durée de l'interruption et des symptomes associés.
Cet amendement prévoit également la création d'un examen de contrôle dans les quatre semaines suivant la prise en charge de l'interruption spontanée de grossesse. Cette échéance nous semble particulièrement adaptée pour détecter chez la patiente le besoin d'une prise en charge psychologique suite à une fausse couche, et l'orienter en conséquence.