Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de monsieur le député Antoine Vermorel-Marques
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Victor Habert-Dassault
Photo de monsieur le député Ian Boucard

Compléter l’alinéa 2 par les trois phrases suivantes :

« L’exploitant du parc nucléaire présente au Gouvernement cinq ans avant chaque visite décennale, une étude prospective à vingt ans de son parc nucléaire et des travaux à engager pour en assurer la pérennité ou le remplacement. L’Agence de sureté nucléaire pour sa part, et dans le même calendrier, présente son avis et ses exigences, après examen de l’étude précitée. Cet exercice prospectif, essentiel pour piloter le mix électrique, ne préjuge pas du résultat des examens décennaux et autorisations qui s’imposent par ailleurs. »

Exposé sommaire

L’alinéa 2 de l'article 9 ne concerne que les  « réexamens au-delà de la trente-cinquième année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire » en préparation des travaux nécessaires à la prolongation de 10 ans au-delà de la 40ème année de fonctionnement. 

Il ne s’applique donc pas aux nouveaux réacteurs. 

La réglementation actuelle couvre de manière satisfaisante la préparation des visites décennales et les autorisations et enquêtes publiques afférentes. Cet article présente le risque d’une confusion en introduisant une enquête préalable à la visite décennale, sans l’apport d’informations apportées par celle-ci sur l’état de l’installation . 

Il serait cependant indispensable que l’objectif de prolongation de l’exploitation du parc actuel de réacteurs nucléaires soit examiné avec une perspective compatible avec une industrie de temps long. La construction d’installations de remplacement doit en effet être programmée une quinzaine d’années avant sa mise en exploitation.  Dans un domaine d’intérêt national comme celui concerné par cette loi, il est nécessaire que l’État et le Maitre d’ouvrage puisse se projeter à 20 ans. 

L’article 9 du titre II pourrait être remplacé par un article organisant les études prospectives correspondantes.  Il est clair que cette prospective ne remet en aucun cas en cause les visites décennales et autorisations afférentes.