Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Stéphane Lenormand
Photo de monsieur le député Jean-Félix Acquaviva
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de monsieur le député Paul-André Colombani
Photo de monsieur le député Max Mathiasin
Photo de monsieur le député Michel Castellani
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Paul Molac
Photo de monsieur le député Bertrand Pancher
Photo de monsieur le député Laurent Panifous
Photo de monsieur le député Benjamin Saint-Huile
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann

Après la première phrase de l’alinéa 13, insérer les deux phrases suivantes :

« Ce tiers est soit un établissement public national, soit une entreprise publique, soit une entreprise privée sur laquelle l’État exerce, directement ou indirectement, une influence déterminante. L’influence est réputée déterminante lorsque l’État détient, directement ou indirectement, la majorité du capital, dispose de la majorité des droits de vote ou peut désigner plus de la moitié des membres de l’organe d’administration, de direction ou de surveillance. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à s’assurer que le développement de l’intelligence artificielle se fera dans le respect de la souveraineté technologique et industrielle de notre État. Il vise à encadrer strictement les catégories de prestataires qui seraient susceptibles de développer l’intelligence artificielle en matière de sécurité et de vidéosurveillance. 

Il est proposé de limiter à 4 options le développement des caméras intelligentes :  1) soit l’État développe cette technologie en interne ; 2) soit il délègue ce développement à un établissement public national ad hoc ; 3) soit il le confie à une entreprise publique ; 4) soit il le confie à une entreprise privée sur laquelle il exerce une influence réputée déterminante.

Il est essentiel que le développement de l’IA, sa gestion, son fonctionnement et sa propriété demeurent dans les mains de l’État. Face aux enjeux actuels et à la sensibilité des données traitées, il n’est pas possible de le déléguer à une entreprise privée étrangère sans garanties.