- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions (n°809)., n° 939-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la dernière phrase de l’alinéa 34, après le mot :
« libertés »
insérer les mots :
« , au Défenseur des droits ».
Par cet amendement, nous proposons que la Défendeure des droits soit également destinataire du rapport d'évaluation de la mise en oeuvre de l'expérimentation permettant d'appliquer des systèmes d'intelligence artificielle aux images issues de la vidéosurveillance.
Nous reprenons ici la demande provenant directement du Défenseur des droits qui estime que dans le cadre des missions confiées par la loi organique du 29 mars 2011 en matière de lutte contre les discriminations et de promotion de l'égalité son ""institution a déjà réalisé des travaux sur les risques de discrimination en matière d'utilisation d'algorithmes"", en particulier dans le rapport « Algorithmes : prévenir l'automatisation des discriminations » publié en mai 2020. Il lui apparaît donc opportun que la Défenseure des droits soit associée au suivi de l'expérimentation et soit destinataire du rapport d'évaluation aux côtés de la CNIL et du Parlement, "" afin de lui permettre d'exercer pleinement ses missions en matière de défense des droits et libertés"".
Au regard des potentiels dérives et abus de la vidéosurveillance couplée à un traitement par des algorithmes, l'association de la Défenseure des droits à l'évaluation cette expérimentation, à laquelle nous nous opposons fermement, nous semble être un moindre mal.