- Texte visé : Proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des territoires, n° 958
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire
À l’aliéna 4, substituer aux mots :
« à une catégorie de surface non artificialisée »,
les mots :
« dans les conditions d’origine, notamment les conditions écologiques et sans qu’il ne subsiste d’altération de tout ou partie des fonctions écologiques de leur sol, ».
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à ce que les surfaces non artificialisées utilisées temporairement soient restituées avec une équivalence écologique (retrouver le même milieu initial) et conditionne la non comptabilisation des surfaces non artificialisées utilisées temporairement pour les besoins de travaux ou d’aménagements comme surfaces artificialisés à la condition que leurs fonctions écologiques n’aient pas été altérées.
En effet, bien qu’utilisées que de façon temporaire, certains écosystèmes peuvent être durablement impactés et dégradés.
Cet amendement est issu des échanges avec France Nature Environnement et la Fondation pour l’Homme et la Nature.