- Texte visé : Proposition de loi visant à promouvoir l'emploi et le retour des fonctionnaires d'Etat ultramarins dans les territoires d'Outre-mer, n° 980
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
À l’alinéa 2, supprimer le mot :
« pécuniaire ».
Par cet amendement, les député·es du groupe parlementaire LFI-NUPES souhaitent redéfinir les contours du pouvoir de sanction dont est dotée l'autorité administrative indépendante créée.
L'Observatoire des emplois locaux instauré par cette proposition de loi peut certes disposer d'un pouvoir de sanction à l'encontre des administrations qui n'appliqueraient pas les dispositions dont elle est la garante, mais celui-ci ne peut se résumer à des sanctions pécunaires. Il serait judicieux de réféchir notamment à l'instauration de différents palliers dans la sanction administrative qui pourrait être prise.
En effet, telles qu'elles sont définies, les autorités administratives indépendantes ou les autorités publiques indépendantes (AAI ou API) disposent certes d'un pouvoir de sanction pécuniaire, mais également d'un pouvoir de recommandation (conseiller sur une pratique, par exemple) et d'un pouvoir de décision individuelle (nommer à des postes, par exemple).
Il convient en ce sens d'élargir le champ du pouvoir disciplinaire de ce nouvel Observatoire qui serait doté des mêmes compétences que les AAI puisqu'il s'agit de la forme juridique retenue par les auteurs de la proposition de loi.