- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Aurore Bergé, M. Laurent Marcangeli, Mmes Fadila Khattabi, Astrid Panosyan-Bouvet, Laurence Cristol, Monique Iborra, Annie Vidal, MM. Didier Martin, Cyrille Isaac-Sibille, François Gernigon, Mmes Caroline Janvier, Chantal Bouloux, Nicole Dubré-Chirat, Béatrice Piron, MM. Jean-François Rousset, Freddy Sertin et plusieurs de leurs collègues portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France (643)., n° 1070-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter cet article par la phrase suivante :
« Ce rapport évalue les pistes de revalorisation des métiers et rémunérations de l’ensemble des professionnels du grand-âge à domicile, et notamment par la refonte des grilles de qualification et de rémunération. »
Par cet amendement, nous proposons de compléter cette demande de rapport par l'étude de pistes de revalorisation des métiers des professionnel·le·s intervenant à domicile par une refonte des grilles de rémunération et de qualification.
L’aide, l’accompagnement et le soin à domicile reste un secteur sans visibilité, grand oublié des politiques publiques. Lors de la crise sanitaire, malgré leur rôle essentiel, les professionnel·les ont dû se battre pour bénéficier des dispositifs mis en place. Pour maintenir leurs activités, une partie des associations sont contraintes d’exploiter à l’extrême leurs salarié·es avec le temps partiel généralisé, des contrats à durée limitée, la multiplication des courtes interventions, l’obligation d’utiliser son véhicule personnel.
Le taux de pauvreté est élevé chez les aides à domicile : on compte ainsi 17,5 % de ménages pauvres parmi les intervenants à domicile contre 6,5 % en moyenne pour l’ensemble des salariés. Quelles que soient la nature de l’employeur, leur salaire reste extrêmement faible. « C’est un métier qu’on quitte parce qu’on n’arrive pas à en vivre, c’est indécent » : nous proposons de revaloriser le personnel médico-social à domicile par une refonte des grilles de rémunération et de qualification de l'ensemble des métiers du secteur.