- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de Mme Aurore Bergé, M. Laurent Marcangeli, Mmes Fadila Khattabi, Astrid Panosyan-Bouvet, Laurence Cristol, Monique Iborra, Annie Vidal, MM. Didier Martin, Cyrille Isaac-Sibille, François Gernigon, Mmes Caroline Janvier, Chantal Bouloux, Nicole Dubré-Chirat, Béatrice Piron, MM. Jean-François Rousset, Freddy Sertin et plusieurs de leurs collègues portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France (643)., n° 1070-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de la santé publique
Au troisième alinéa de l’article L. 1411‑1 du code de la santé publique, après la seconde occurrence du mot : « santé », sont insérés les mots : « et de l’espérance de vie en bonne santé ».
Par cet amendement, nous proposons de faire de l’espérance de vie en bonne santé un objectif de la politique de santé de la Nation afin de bâtir le bien vieillir.
Bien que le Gouvernement fasse passer en force une réforme des retraites très impopulaire (80% des français contre), l’exposé des motifs de la PPL insiste sur le fait que “Bien vieillir en France, c’est vivre plus longtemps en meilleure santé”. Ce même exposé des motifs s’interroge pourtant sur une espérance de vie en bonne santé en France “inférieure à la moyenne européenne”.
Le COR indique ainsi que pour toutes les personnes nées entre 1950 et 1975, « les gains d’espérance de vie seraient entièrement consacrés à allonger la durée d’activité après 60 ans ». Il est dès lors plus qu'indécent de contraindre, par biai de passages en force, les Français.es à travailler 2 ans de plus.
Pour rappel : reculer l'âge de la retraite pénalise les plus pauvres qui ne sont pas égaux aux riches face à la mort. Nous appelons le Gouvernement et la majorité à faire de l’espérance de vie en bonne santé une priorité plutôt que de s'obstiner à défendre une réforme injuste et impopulaire.