- Texte visé : Proposition de loi visant à reconnaître le bénévolat de sécurité civile, n° 1146
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif à l'organisation et au financement de campagnes de communication nationale au profit de associations agréées de sécurité civile. Le rapport dresse une liste d'objectifs pour ces campagnes de communication, parmi lesquels figurent une présentation des associations et de leurs missions ainsi qu'un rappel de l'importance d'être formé aux gestes qui sauvent.
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES demande la remise d'un rapport relatif à l'organisation et le financement de campagnes de communication nationale au profit des AASC.
Les associations regrettent l’absence d’une réelle politique publique du secourisme. Il n’existe aujourd'hui pas de politique publique de communication ambitieuse et générale autour du secourisme. Certaines AASC tentent tant bien que mal de lancer des campagne de recrutement et d'incitation à la formation aux gestes qui sauvent, comme cela a récemment été le cas de la Société nationale de sauvetage en mer, inquiète de voir les plages manquant de sauveteurs cet été.
La compétence de secourisme est pourtant à la croisée de plusieurs portefeuilles de ministère (intérieur, santé, travail). Comment expliquer que cette politique publique du secourisme demeure mal portée ? Nous demandons donc à ce que les pouvoirs publics se penche sur la nécessité de campagnes de communication d'envergure nationale et régulière, pour accompagner l'action des AASC.