Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat
Photo de monsieur le député David Valence
Photo de monsieur le député Damien Adam
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de monsieur le député Anthony Brosse
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Lionel Causse
Photo de monsieur le député Pierre Cazeneuve
Photo de madame la députée Christine Decodts
Photo de monsieur le député Jean-Luc Fugit
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de madame la députée Laurence Heydel Grillere
Photo de madame la députée Sandrine Le Feur
Photo de monsieur le député Jean-François Lovisolo
Photo de madame la députée Laurence Maillart-Méhaignerie
Photo de madame la députée Marjolaine Meynier-Millefert
Photo de madame la députée Laure Miller
Photo de madame la députée Huguette Tiegna
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi

Au début de l’alinéa 2, substituer à l’année :

« 2024 »,

l’année :

« 2026 ».

Exposé sommaire

En octobre 2022, l'Assemblée nationale avait été saisie du sujet des substances polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles et de leur interdiction. L'Assemblée nationale avait alors voté en faveur de leur interdiction, à compter du 1er janvier 2025 dans les contenants alimentaires mais aussi dans les ustensiles de cuisine, les auxiliaires technologiques, les jouets, les articles de puériculture, les couches pour bébés et les produits de protection d’hygiène intime. Le vote de cette interdiction constituait un signal fort pour répondre à l'enjeu de la pollution provoquée par les substances dites PFAS.  

L'article 2 de la présente proposition de loi prévoit, qu'à compter du 1er janvier 2024, des seuils limites de rejet de substances polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles en milieu naturel puissent être établis par arrêté, pour les eaux résiduaires et les effluents gazeux issus des installations mentionnées à l'article L. 511-1 du code de l'environnement. 

Si nous comprenons l'esprit du présent article, nous pensons que l'état actuel des données scientifiques est encore trop insuffisant pour pouvoir être recensées et mettre en place des seuils de rejets de substances polyfluoroalkyles et perfluoroalkyles dans les effluents en milieu naturel. L'évaluation de l'impact sanitaire et environnemental de chacune des substances PFAS nécessite du temps et une mise en oeuvre en 2024 nous paraît être trop tôt. C'est pourquoi le présent amendement vise à décaler la mise en place de ces seuils au 1er janvier 2026. Pour mettre en oeuvre une législation efficace, il nous faut des données claires et objectives. Nous connaissons déjà trop d'exemples de produits de substitution malheureusement tout aussi nocifs que les produits originaux. Ce seuil permettra donc en outre de remplacer de façon pertinente ces substances dans les objets mentionnés, en laissant aux industriels l’opportunité de proposer des alternatives qui ne présenteraient pas de nouveaux risques pour les consommateurs ou l’environnement.