- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)., n° 1234-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 21 par la phrase suivante :
« Face à l’intensification des conflits, il nous faut réaffirmer le refus par la France de toute intervention militaire sans mandat de l’ONU et travailler au rétablissement de l’autorité du comité d’état-major des Nations unies avec la formation d’une force militaire onusienne permanente. »
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite réaffirmer le refus par la France de toute intervention militaire sans mandat de l’ONU et travailler au rétablissement de l’autorité du comité d’état-major des Nations unies avec la formation d’une force militaire onusienne permanente.
L’Organisation des nations unies étant la seule organisation universelle reconnaissant l’égalité entre États et entre peuples, elle reste la seule instance légitime à œuvrer à la sécurité collective. Pourtant, elle est sapée de l’intérieur, par des manques financiers qui la rendent dépendante du bon vouloir de sociétés privées « partenaires », et de l’extérieur, par les superpuissances qui s’affranchissent du droit international. Les conflictualités de tous types doivent y être mises en discussion et réglées avant de dégénérer en guerres. À rebours de l’enfermement dans la diplomatie de clubs oligarchiques symbolisée par le poids des G7, G20, OCDE, OMC, Banque mondiale, la France doit œuvrer au retour en force de l’ONU. C’est pourquoi nous devons nous appliquer à la démocratisation et au renforcement de l’ONU et remettre en cause des arènes parallèles de décision (G7, G20, etc.).