- Texte visé : Texte n°1234, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – Rédiger ainsi la cinquante-troisième ligne de la cinquième colonne du tableau de l’alinéa 37 :
« 6 ».
II. – En conséquence, rédiger ainsi la même ligne de la dernière colonne du même tableau :
« 6 ».
Ceci est un amendement d’appel.
L’avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) réalise des missions de renseignement, avec un déploiement facilité, primordial dans le contexte stratégique actuel. À ce titre, la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoyait deux avions pour 2025 et six supplémentaires pour 2030. Or, le présent projet de loi n'évoque plus qu'un parc de trois avions légers de surveillance et de reconnaissance pour 2030.
Dans la perspective d’une guerre de haute intensité, la réduction de cette cible interroge. Pourtant, malheureusement, ce choix semble s’expliquer par les difficultés rencontrées à faire progresser les capacités de l’ALSR patrimonial et la préférence accordée à la location pour bénéficier d’un système au dernier niveau adapté.
Cet amendement vise à rétablir la cible de 6 ALSR initialement visée, dans une optique souveraine.