- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)., n° 1234-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – Au début de l’alinéa 5, après la première occurrence du mot :
« Ou, »
insérer les mots :
« à titre expérimental et pour une durée de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi, le dispositif suivant : ».
II. – En conséquence, compléter le même alinéa par les deux phrases suivantes :
« Au plus tard six mois avant la fin de l’expérimentation, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation de l’expérimentation afin de déterminer les conditions d’une éventuelle généralisation. Le rapport évalue notamment les moyens humains et l’expertise rendues nécessaires par l’augmentation de la charge de travail de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la perte induite par ses nouvelles missions de contrôle de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. »
Cet amendement de repli s'inspire de la recommandation de l'ARCEP qui, dans son avis portant sur ce texte, préconise l'adoption d'un cadre législatif expérimental pour la mise en oeuvre des dispositifs de recueil des données prévue à l'alinéa 5 du présent article. Compte tenu de l’extension considérable du champ des données que l’ANSSI peut collecter au titre de ce nouvel article, et considérant que l’ARCEP n’est pas en mesure d’assurer son rôle de garde-fou de manière opérationnelle, il ne nous semble pas raisonnable d'étendre de mabière pérenne les pouvoirs d'investigation de l'ANSSI. Les tester avant leur éventuelle généralisation nous semble plus approprié, au regard des enjeux.