Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 3 :

« 

 (En milliards d'euros courants)

 2024202520262027202820292030Total 2024-2030
Crédits de paiement de la mission « défense »44,3144,6244,9345,2445,2445,2445,24270,53
Variation+0,7+0,7+0,7+0,7000 

 »

Exposé sommaire

Le présent amendement procède à simple appel sur la réalité budgétaire à laquelle le gouvernement prépare, selon les projections du Haut Conseil des Finances Publiques, la plupart des services publics. 

Le Haut Conseil a rappelé le taux moyen d’évolution en valeur des dépenses publiques auxquels les services publics hors lois de programmation  devraient en l’état être confrontés, à savoir un taux d’évolution moyen annuel de 0,7 % : « Il ressort de ces calculs que les crédits couverts par ces lois de programmation vont connaître une croissance plus rapide que le total de la dépense de l’État, imposant, pour respecter l’objectif de dépenses fixé en PLPFP, une croissance faible des autres dépenses en valeur entre 2023 et 2027 (+0,7 % en moyenne, cf. graphique 2), correspondant à une baisse de ces dépenses en volume sur la période (-1,4 % en moyenne, cf. graphique 35). L’évolution des dépenses non couvertes par ces lois de programmation devrait ainsi être encore plus contrainte qu’au cours de la dernière décennie, où elles ont diminué en volume de 0,3 % en moyenne entre 2012 et 2019 » (Avis n° HCFP-2023-2 relatif au projet de loi de programmation militaire pour 2024-2030, 27 mars 2023, page 7).

Ainsi, notre amendement expose l’évolution qui s’imposerait au budget de la Défense, particulièrement éloignée de la trajectoire mis en avant par le Gouvernement. Le projet du gouvernement de jouer la division entre agents publics civils et agents publics militaires au sein du service public doit à notre sens être un sujet porté au débat.