Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Antoine Vermorel-Marques
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Frédérique Meunier
Photo de madame la députée Christelle D'Intorni
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Ian Boucard

À la fin de l’alinéa 3, substituer aux mots :

« dans les dix années suivant la cessation des fonctions mentionnées au premier alinéa. »

les mots : 

« jusqu’à dix années après le départ effectif en retraite. »

Exposé sommaire

Par l’instauration d’un régime de déclaration préalable aux militaires ou anciens militaires ayant exercé des fonctions présentant une sensibilité particulière, ou nécessitant des compétences techniques spécialisées, l’article 20 du projet de loi de programmation militaire pour les années 2024 à 2030, vise à protéger les intérêts fondamentaux de la Nation en cas d’activité privée en rapport avec une puissance étrangère. L’alinéa 3 précise l’application de cette obligation dans les dix années suivant la fin des fonctions des militaires répondant à ces caractéristiques.

Or, ce délai d’extension est insuffisant au regard des intérêts défendus, et de la haute sensibilité des informations, compétences et données acquises durant leurs carrières. Il nous apparaît donc ici nécessaire d’étendre cette obligation jusqu'à dix années après le départ effectif en retraite du militaire ayant exercé de telles responsabilités. Tel est le sens de cet amendement.