Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

À la fin de la seconde phrase, supprimer les mots :

« , en fixant l’objectif de porter l’effort national de défense à hauteur de 2 % du produit intérieur brut (PIB) entre 2025 et 2027 ».

Exposé sommaire

Le groupe GDR est par principe contre les objectifs en chiffres relatifs au niveau du produit intérieur brut (PIB), puisqu’ils ne signifient rien dans la mesure où ils sont amenés à varier, par définition, en même temps que le PIB. Cela crée une limitation des marges de politiques budgétaires contre laquelle nous sommes. Deuxièmement, la pensée économique promue par le groupe GDR consiste dans le soutien aux politiques contracycliques, plutôt que dans la promotion de politiques budgétaires procycliques, qui sont profondément dangereuses pour la stabilité macroéconomique. Troisièmement, la question des chiffres proposés par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), 2 % en l’espèce, ne semble pas reposer sur des explications scientifiques, rationnelles ou simplement explicitées. Pourquoi 2 % ? Pourquoi pas 1 % ou 3 % ? Enfin, s’agissant spécifiquement du chiffre promu par l’OTAN, nous pensons que 2 % du PIB dédié aux dépenses militaires va amener à dépenser des sommes colossales déconnectées des besoins réels des armées. Peut-être ont-elles besoin de moins, mais mieux ?