Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

À la fin de la sixième phrase de l’alinéa 62, substituer aux mots :

« sous réserve de leur compétitivité »,

les mots:

« et si ces projets ne satisfont pas aux ambitions économiques des industries de l’armement, l’État veillera à nationaliser ces productions afin de recouvrer sa souveraineté dans ce secteur. »

Exposé sommaire

Bien trop délaissées, comme l’ont souligné nos collègues André Chassaigne et Jean-Pierre Cubertafon dans un rapport parlementaire, les armes de petit calibre sont indispensables dans toute guerre. On le voit aujourd’hui en Ukraine, le sort de la guerre reste lié à des questions logistiques très concrètes : essence, munitions, nourriture. Or, pour les députés du groupe GDR, seul un service public avec des ouvriers d’État doit être capable d’assumer la fabrication d’armes en toute souveraineté, tout en étant détaché des obligations de rentabilité propre à une entreprise privée, d’autant plus que la notion de « compétitivité » est tout à fait aléatoire en fonction du contexte et ne signifie rien. Plutôt que de dépendre des caprices du libre-marché pour survivre, nous proposons d’éloigner le secteur de l’armement du libre marché.