Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Christophe Plassard
Photo de monsieur le député Philippe Fait
Photo de madame la députée Félicie Gérard
Photo de monsieur le député Xavier Albertini
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Béatrice Bellamy
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de madame la députée Charlotte Goetschy-Bolognese
Photo de monsieur le député Jean-Louis Thiériot
Photo de monsieur le député Paul Midy
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de madame la députée Anne-Laure Babault

Après l’alinéa 14, insérer l’alinéa suivant :

« À cet effet, un organisme réunissant les banques françaises les plus importantes, dédié au financement de notre BITD, sera créé par le ministère de l’économie et des finances, dont les financements seront alimentés par celles-ci et garantis par l’État ». 

Exposé sommaire

Le présent amendement vise à compléter le rapport annexé en définissant les contours d'un pool bancaire destiné au financement de l'industrie de défense et de l'économie de guerre. 

Il s'agit d'une des principales préconisations du rapport n°1023 sur l'économie de guerre. En effet, les banques subissent aujourd'hui les pressions d'un environnement hostile, composé de lobbies qui les empêchent de jouer leur rôle et les incitent, souvent de manière agressive, à se désinvestir du secteur de la défense sur le fondement de raisons prétendument éthiques. 

Ainsi, de nombreuses organisations non-gouvernementales, souvent orientées par des puissances étrangères, exercent des pressions et des dénonciations lorsqu'un établissement bancaire finance des activités jugées trop proches de l'industrie de défense. 

Le pool bancaire permettrait alors d'accorder des crédits garantis par l'État, sur le modèle des prêts garantis par l'État pendant la crise de Covid, afin de rassurer les investisseurs et, surtout, de mobiliser des fonds qui existent déjà mais qui sont empêchés d’aller vers la défense en raison de risques « réputationnels ». Le pool géré par une entité publique ou privée mais extérieure aux banques permettrait ainsi de faire écran face aux pressions extérieures, de lobbies comme de puissances étrangères.