- Texte visé : Texte n°1234, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 34 par la phrase suivante :
« Un soutien sera également porté aux anciens militaires souffrant de syndromes post-traumatiques, parfois plusieurs années après leur retour dans la vie civile. »
Dans l’optique d’un soutien à nos anciens combattants, le présent amendement vise à souligner le besoin d’accompagnement émis par de nombreux militaires de retour dans la vie civile.
Le risque de désocialisation, et d’exclusion sociale doivent être pris en compte : il faut agir pour compléter les dispositifs des maisons «ATHOS ».
En effet, celles-ci n’ont qu’une action limitée, elles prennent en charge que des militaires ou anciens militaires souffrant d'une pathologie résultant expressément d'un stress post-traumatique, il est également important de soutenir la réinsertion et de l’accompagnement des militaires victimes de troubles post-traumatiques plusieurs années après avoir réintégré la vie civile.
L'engagement militaire représente un don de soi pour la Nation, il faut donc aider chacun d'entre eux, l'Etat se doit de les aider même si les pathologies ne résultent pas expressément de leurs faits d'armes.