- Texte visé : Texte n°1234, adopté par la commission, sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi la quarante-cinquième ligne de la cinquième colonne du tableau à l’alinéa 37 :
« 185 ».
Ceci est un amendement d’appel.
La nouvelle loi de programmation militaire prévoit d’atteindre le nombre de 137 avions Rafale pour l’Armée de l’Air et de l’Espace à l’horizon 2030. Certes, ce nombre doit être combiné à celui des 41 avions Rafale dont disposera la Marine nationale pour atteindre un total de 225 d’ici 2035 mais cette perspective soulève deux problématiques.
Premièrement, cet objectif ne sera pas atteignable avant 2035, ce qui génère un décalage colossal (cinq années) eu égard aux besoins de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Mais surtout, cette cible interroge. En effet, si la loi de programmation militaire 2019-2025 prévoyait d’atteindre le nombre de 185 avions Rafale pour l’Armée de l’Air et de l’Espace, l’objectif fixé à 137 pour 2030 par la nouvelle loi de programmation militaire n’est pas suffisant. À l’aube d’une potentielle guerre de haute intensité, dans un contexte désormais bien plus conflictuel, il est impératif de revoir à la hausse cette cible.
Tel est l’intérêt du présent amendement : atteindre l’objectif de 185 avions Rafale pour l’Armée de l’Air et de l’Espace d’ici 2030.