- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)., n° 1234-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 24, insérer l’alinéa suivant :
« La France est une puissance polaire qui poursuit une politique de paix en Antarctique, et les forces armées contribuent dans la mesure de ses moyens à la recherche scientifique. »
Les zones polaires sont le théâtre de nouveaux enjeux stratégiques, économiques et militaires.
Reconnue mondialement pour sa contribution à la recherche polaire, la France a pourtant cessé d’être en pointe dans ce domaine : ses installations en Antarctique sont vieillissantes, et les scientifiques manquent dramatiquement de moyens pour mener à bien leurs missions dans les zones polaires. L’Institut Paul-Émile Victor, fleuron français de la recherche polaire, tire la sonnette d’alarme depuis des années.
Les pôles et les TAAF sont pourtant des espaces stratégiques primordiaux à de nombreux égards : en particulier, l’état des régions polaires définit le climat mondial de demain. Leur rôle thermorégulateur est mis à mal par le dérèglement climatique, qui y est deux fois plus élevé que sur le reste de la planète.
Il semble donc essentiel que la France s’affirme à nouveau comme une puissance polaire et reprenne sa place prépondérante dans la recherche scientifique sur ces sujets.