- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense (n°1033)., n° 1234-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 7 par la phrase suivante :
« En outre, une attention particulière sera portée aux capacités de simulations d’essais nucléaires, développées de façon souveraine ou, lorsque cela est pertinent, dans le cadre de coopérations internationales. »
Depuis la fin des essais nucléaires français, suite à la signature par la France du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) en 1996, les installations permettant de simuler ces essais sont devenues un enjeu majeur. En effet, ces simulations assurent d’une part la poursuite de la recherche, et d’autre part la fiabilité, la sûreté et donc la crédibilité de notre dissuasion.
A ce jour, la France compte parmi les pays les plus avancés dans ce domaine, grâce notamment à son Laser Mégajoule, laser le plus énergétique au monde inauguré en 2014, et au supercalculateur TERA-1000. Si cette prouesse est évidemment une fierté pour notre pays, il n’en reste pas moins que les avancées technologiques sont dans ce domaine extrêmement rapides comme en témoigne le fait qu’en seulement trois ans, entre 2018 et 2021, le supercalculateur TERA-1000 soit passé au sein du classement mondial des supercalculateurs les plus puissants de la 14e à la 34e place.
Par cet amendement, il est proposé de souligner l'importance de poursuivre, de façon souveraine ou dans le cadre de coopérations internationales comme cela est déjà le cas avec le Royaume-Uni, le développement de ces capacités de simulation.