Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
Photo de monsieur le député Manuel Bompard
Photo de monsieur le député Idir Boumertit
Photo de monsieur le député Louis Boyard
Photo de monsieur le député Aymeric Caron
Photo de monsieur le député Sylvain Carrière
Photo de monsieur le député Florian Chauche
Photo de madame la députée Sophia Chikirou
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Jean-François Coulomme
Photo de madame la députée Catherine Couturier
Photo de monsieur le député Hendrik Davi
Photo de monsieur le député Sébastien Delogu
Photo de madame la députée Alma Dufour
Photo de madame la députée Karen Erodi
Photo de madame la députée Martine Etienne
Photo de monsieur le député Emmanuel Fernandes
Photo de madame la députée Sylvie Ferrer
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Perceval Gaillard
Photo de madame la députée Raquel Garrido
Photo de madame la députée Clémence Guetté
Photo de monsieur le député David Guiraud
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de madame la députée Rachel Keke
Photo de monsieur le député Andy Kerbrat

Substituer à l’alinéa 1, les sept alinéas suivants :

« Dans ce monde, l’économie ressemble de plus en plus à un champ de bataille. D’ores et déjà, les relations internationales sont dominées par une forme de guerre larvée. Comme l’affirmait Jean Jaurès, « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage. »

« Le principe de concurrence qui place la mondialisation capitaliste au cœur de toutes les relations fait croître les tensions entre États. Elle fait émerger des acteurs privés internationaux qui marginalisent la puissance publique ou la forcent à embrasser ses propres intérêts dans les conflits qui peuvent l’opposer à des rivaux.

« La financiarisation place l’ordre international sous la menace d’une crise économique systémique.

« La globalisation des échanges accroît également les vulnérabilités et les menaces en précipitant la crise écologique et en privant les États des moyens de leur indépendance. La pandémie de Covid-19 en a apporté une preuve irréfutable.

« Dans ce contexte, la France ne saurait se laisser enfermer dans une conception « occidentaliste » de ses intérêts et de sa sécurité. Elle est présente dans tous les océans. Elle est membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Son territoire maritime est le deuxième plus vaste au monde. Sa plus longue frontière maritime est avec l’Australie. Sa plus longue frontière terrestre est avec le Brésil. Son régime politique, la République, repose sur l’idée d’universalité des droits. Il est intrinsèquement universaliste et donc internationaliste.

« C’est pourquoi, il est plus que jamais indispensable que la France se donne d’urgence des marges de manœuvre et retrouve son indépendance.

« Dernier outil de planification législatif à long terme de la Ve République, la loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2023‑2030 doit être à la hauteur des menaces qui pèsent sur nos intérêts. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES réitère son attachement à la loi de programmation militaire comme dernier outil de planification législatif à long terme et présente le contexte dans lequel celle-ci s'insère.