- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Jean-Marc Zulesi et plusieurs de ses collègues relative aux services express régionaux métropolitains (1166)., n° 1290-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’alinéa 7, insérer l’alinéa suivant :
« Les métropoles ou région concernées par un service express métropolitain ne peuvent développer de nouveaux projets d’infrastructures autoroutières ou de contournement urbain, les financements disponibles devant être principalement alloués au développement des infrastructures et services ferroviaires. »
Par cet amendement, nous proposons d'empêcher les nouveaux projets autoroutiers et de contournement pour les métropoles concernées par un Service express régional métropolitain (SERM).
Le scénario du conseil d’orientation aux infrastructures (COI) retenu par le gouvernement est celui de « Planification écologique » et non pas celui de « Priorité aux infrastructures ». Dès lors, il s’agit de développer massivement les infrastructures de transports en commun comme préconisé dans le scénario « Planification écologique ». Ainsi, la construction de nouvelles autoroutes ou de nouveaux projets de contournements, au-delà d’être anachroniques, ne ferait que diviser l’effort nécessaire au déploiement de 10 services express métropolitains en 10 ans, tant en termes de quantité de travailleurs nécessaires à la réalisation de tels grands projets qu’en termes de ressources physiques et financières.
Par ailleurs, les collectivités bénéficient de financements pour les services express métropolitains. Avec cet amendement, il s’agit donc d’empêcher un mécanisme de vases communicants permettant la levée de fonds nécessaires à la construction de nouvelles autoroutes ou routes de contournement en profitant des financements initialement prévus pour le développement de modes de transports plus durables que la voiture individuelle.