- Texte visé : Projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à donner à la douane les moyens de faire face aux nouvelles menaces, n° 1301
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
Compléter l’alinéa 13 par la phrase suivante :
« Ce décret précise en outre les conditions de participation et d’information des associations agréées notamment dans le domaine de l’environnement, de la protection des consommateurs et de la protection animale à l’exercice des procédures prévues aux articles 67 D‑6 et 67 D‑7. »
Les nouveaux pouvoirs de l’administration pour obliger les plateformes à se conformer aux règles de protection notamment douanière peuvent se révéler utiles, pourvu qu’elles soient effectivement exercées, avec les moyens humains et matériels nécessaires, afin de davantage équilibrer les relations en faveur des citoyens, confrontés souvent à de grands opérateurs du numérique.
Ici au stade de la Commission, nous exprimons la nécessité de bien faire participer la société civile et les associations qui la représentent et l’animent à l’exercice de ce pouvoir de coercition.
A notre sens, les organismes non gouvernementaux devraient disposer d’un accès privilégié aux services douaniers pour pouvoir actionner ces prérogatives, avec des impératifs d’agir, de contradiction ainsi que de motivation des actes en cas de refus de l’exercer à la suite de leurs sollicitations.