- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Frédéric Valletoux et plusieurs de ses collègues visant à améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels (1175)., n° 1336-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur le financement de nouvelles places dans les filières universitaires parcours d’accès spécifique santé et licence « accès santé » afin d’atteindre une hausse de 20 % du nombre d’étudiants en formation d’ici 2027 nécessaire pour résoudre la crise de l’accès aux soins.
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES souhaite la remise d'un rapport sur le financement de nouvelles places dans les filières universitaires PASS/L.AS (parcours d'accès spécifique santé et licence "accès santé") afin d'atteindre, d'ici 2027, une hausse de 20% du nombre d'étudiant·es en formation
Cette proposition de loi n'adresse pas le nécessaire financement de nouvelles places à l’université. Selon la DREES, seule une hausse de 20 % du nombre d’étudiants en formation permettrait de combler le creux démographique des 15 prochaines années. Avec la fausse "suppression" du numerus clausus, cette augmentation n'a été que de 5 %. La PPL propose certes d’étendre les CESP dès le premier cycle, mais réussir le pari de la démographie médicale appelle une démocratisation réelle des études de santé, et des moyens budgétaires pour la financer.