Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Philippe Vigier
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de monsieur le député David Taupiac
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de monsieur le député Jean-Louis Bricout
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Cubertafon
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de monsieur le député Thierry Benoit

Au second alinéa de l’article L. 1110‑4‑1 du code de la santé publique, après les mots : « d’État », sont insérés les mots : « participent et »

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux rétablit l’obligation de permanence des soins.
 
Depuis la suppression de cette obligation, il est observé une dégradation de l’accès aux soins. Le principe du volontariat n’est en effet pas suffisant pour répondre à la demande de soins exprimée par la population sur le territoire. Le Conseil national de l’Ordre des médecins parle même de « désengagement des médecins libéraux ». Ainsi, seuls 38,1 % des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoires en 2019, ce chiffre baissant au fil des ans. Ce constat est particulièrement criant dans les déserts médicaux.
 
La dégradation de l’accès aux soins en ville a des conséquences dramatiques sur l’hôpital, et notamment sur les services d’urgence, avec un quasi-doublement des passages aux urgences en 10 ans, comme le relève la DREES. Or, selon la Cour des comptes, « environ un patient sur cinq qui recourt aux services d’urgence des établissements de santé aurait pu, sinon dû, être pris en charge par un médecin de ville ».