- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, après engagement de la procédure accélérée, de M. Frédéric Valletoux et plusieurs de ses collègues visant à améliorer l'accès aux soins par l'engagement territorial des professionnels (1175)., n° 1336-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code de l'éducation
Le 3° du III de l’article L. 632‑2 du code de l’éducation est complété par les mots : « dont les conditions de formation et d’agrément sont facilités, compte tenu des besoins prévisionnels »
Le levier de la formation des jeunes médecins par les maîtres de stage des universités (MSU) sur les territoires, est bien identifié comme indispensable pour relever ce défi démographique. Les besoins se sont intensifiés notamment depuis le complément de formation par une quatrième année d’internat en médecine générale. Le manque de maîtres de stage est estimé à 24 000.
Or, à ce jour, il existe toujours des difficultés majeures à la mise en place des formations pour les MSU entrainant un ralentissement historique de nouveaux MSU formés.
Aucun recrutement de nouveaux enseignants associés dans la filière universitaire n’est prévu par le ministère de l’enseignement supérieur. Pourtant, ce type de recrutement est indispensables aux enseignements facultaires et à la coordination des MSU sur les territoires.
L’objet de cet amendement est donc de faciliter les conditions de formation des MSU et d’attirer de nouveaux maîtres de stage.