- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des territoires (n°958)., n° 1359-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi l’alinéa 15 :
« h) La construction des installations d’énergies renouvelables ; »
Par cet amendement, nous souhaitons que la construction d'installations d'énergies renouvelables soit considérée parmi les projets d'envergure nationale ou européenne, contrairement à la réalisation de centrales nucléaires.
Il est en effet urgent d'accélérer le développement des énergies renouvelables, alors que la France était le seul pays européen à ne pas atteindre ses objectifs de développement d'énergies renouvelables en 2020. Cette année-là, les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, biomasse) ne représentent que 19,1% de la consommation finale brute énergétique, pour un objectif de 23%.
Dans le même temps, il est nécessaire de planifier la sortie du nucléaire, alors que cette énergie comprend de nombreuses limites : dépendance vis-à-vis de l'étranger, risque d'accident, problèmes des déchets, non-résilience au changement climatique, délais pour la construction de nouveaux réacteurs qui remettent en cause notre capacité de lutter rapidement contre les émissions de gaz à effet de serre.
C'est pourquoi nous proposons de privilégier un scénario basée sur du 100% renouvelable. En effet, RTE prévoit la faisabilité d'un tel scénario dans son scénario "M0", tout comme negaWatt et d'autres organisations. Leurs différents rapports respectifs révèlent que la mise en application d'un tel scénario relève de la volonté politique.