- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 (n°1346)., n° 1440-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur la dépénalisation de délits selon leur gravité. Ce rapport recense les infractions susceptibles d'être supprimées ou redéfinies.
"Par cet amendement nous souhaitons encourager et réfléchir à la dépénalisation des petits délits.
La logique du tout répressif est inopérante et contraire à l'objectif de prévenir les récidives. Nos prisons se remplissent pour ne pas dire débordent, mais le gouvernement actuel continue de penser que l'incarcération est la réponse principale.
La France insoumise est, à l'opposé, convaincue qu'il est temps de refonder l'échelle des peines et de repenser la logique de justice pénale afin de redonner toute leur place aux objectifs de réparation et de réinsertion sociale. Nous défendons la suppression du référentiel carcéral et la dépénalisation pour plusieurs délits, notamment ceux concernant le cannabis et les petits vols.
Nous rejoignons le Syndicat de la magistrature qui estime qu'un recensement des infractions susceptibles d'être supprimées, disqualifiées ou redéfinies est nécessaire, notamment celles qui stigmatisent certaines catégories de populations et celles qui touchent à la liberté d'expression."