- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’industrie verte (n°1443 rectifié)., n° 1512-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi l’alinéa 23 :
« 2° À la première phrase des IV et V, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « trois ». »
Cet amendement du Groupe Socialistes et apparentés vise à ramener du 22 août 2026 au 22 août 2024, la date limite d’entrée en vigueur de l’ensemble des dispositions de l’article 35 de la loi « Climat et résilience » relative à la commande publique.
Cet article prévoit une transformation majeure des règles de la commande publique comme outil de la transition écologique en permettant une intégration de critères sociaux et environnementaux tant dans les procédures de marchés publics que de contrats de concession. Cependant, alors que l’urgence est là et que le Gouvernement s’est donné pour des objectifs France Nation Verte ou Industrie verte, les délais d’entrée en vigueur de la majorité de ces dispositions pourraient ne pas intervenir avant l’été 2026.
Si notre groupe a obtenu une première évolution de ces délais au 1er juillet 2024, pour ce qui est de l’implantation ou de l’exploitation d’installations de production ou de stockage d’énergies renouvelables, il nous faut élargir cette ambition à l’ensemble du périmètre visé par l’article. Il nous apparaît que le délai de trois ans est amplement suffisant pour permettre à l’ensemble des acteurs concernés d’intégrer ces contraintes. En outre, il apparaît plus cohérent avec les objectifs du présent projet de loi.
Enfin cette accélération du calendrier est conforme à la mesure n° 15 du chantier 3 du rapport de la consultation « Industrie verte » et qui prévoit : « d’accélérer la mise en oeuvre obligatoire de critères environnementaux dans les appels d’offres publics pour des secteurs clés (dès 2024). »
A défaut de soutien à la proposition du présent amendement, il appartient au Gouvernement d’annoncer au banc les secteurs prioritaires et le calendrier de prise des décrets actuellement prévus par l’article 35 précité.