- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, relatif à l’industrie verte (n°1443 rectifié)., n° 1512-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – Rédiger ainsi la seconde phrase de l’alinéa 8 :
« La délivrance de l’agrément prend notamment en compte : ».
II. – Après l'alinéa 8, insérer les six alinéas suivants :
« 1° Le gain écologique attendu ;
« 2° L’état écologique final visé du site naturel de compensation ;
« 3° L’identification des habitats et des espèces susceptibles de faire l’objet d’une compensation, par l’acquisition d’unités de compensation ;
« 4° La définition des unités de compensation ;
« 5° L’intégration du site dans les continuités écologiques mentionnées au titre VII du livre III, sa superficie et les pressions anthropiques s’exerçant sur celui‑ci.
« L’Office français de la biodiversité rend un avis sur la demande d’agrément. »
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à renforcer les modalités de délivrance de l’agrément des sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation.
L’une des raisons avancées pour substituer les sites naturels de compensation (SNC) aux sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation est de simplifier l’obtention de cet agrément, pour multiplier les SNCRR partout en France.
Nous ne sommes pas opposés à l’idée de multiplier les sites de compensations sur nos territoires mais cela ne doit pas se faire au détriment de l’exigence de reconstitution des écosystèmes et de gains écologiques.
Aussi, les modalités définies par décret doivent tenir compte d’un certain nombre d’exigences qui sont rappelées dans le cadre du présent amendement.
Enfin, une labélisation par l’OFB permettrait un contrôle et un suivi de ces demandes d’agrément.