Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Marie-Noëlle Battistel
Photo de monsieur le député Gérard Leseul
Photo de monsieur le député Stéphane Delautrette
Photo de monsieur le député Johnny Hajjar
Photo de monsieur le député Philippe Naillet
Photo de madame la députée Chantal Jourdan
Photo de monsieur le député Philippe Brun
Photo de monsieur le député Joël Aviragnet
Photo de monsieur le député Christian Baptiste
Photo de monsieur le député Mickaël Bouloux
Photo de monsieur le député Elie Califer
Photo de monsieur le député Alain David
Photo de monsieur le député Arthur Delaporte
Photo de monsieur le député Inaki Echaniz
Photo de monsieur le député Olivier Faure
Photo de monsieur le député Guillaume Garot
Photo de monsieur le député Jérôme Guedj
Photo de madame la députée Marietta Karamanli
Photo de madame la députée Fatiha Keloua Hachi
Photo de monsieur le député Bertrand Petit
Photo de madame la députée Anna Pic
Photo de madame la députée Christine Pires Beaune
Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Valérie Rabault
Photo de madame la députée Claudia Rouaux
Photo de madame la députée Isabelle Santiago
Photo de monsieur le député Hervé Saulignac
Photo de madame la députée Mélanie Thomin
Photo de madame la députée Cécile Untermaier
Photo de monsieur le député Boris Vallaud
Photo de monsieur le député Roger Vicot

L’article L. 122‑1 du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa du II est complété par les mots : « par l’autorité environnementale » ;

2° Le V bis est abrogé.

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à attribuer à l’autorité environnementale la compétence de déterminer si une évaluation environnementale est nécessaire pour ces projets qui sont soumis au « cas par cas » à cette obligation.

Certains projets sont soumis systématiquement à évaluation environnementale, d’autres en sont systématiquement exonérés, et enfin certains y sont soumis « au cas par cas ». 

Pour ces derniers (dont la liste est fixée par décret), la directive européenne Projets a fixé des critères qui permettent de déterminer si les conséquences environnementales présumées du projet justifient une évaluation environnementale.

Cela permettra d’accélérer et de simplifier cette procédure qui est aujourd’hui trop complexe. 

Tout d’abord car pour chaque projet relevant du « cas par cas », il faut commencer par identifier quelle est l’autorité compétente pour déterminer si l’évaluation environnementale est nécessaire. Elle diffère en fonction des législations concernées.

De plus, les autorités à consulter sont multiples sur un même projet : une pour le « cas par cas » et une pour apprécier la qualité de l’évaluation environnementale et, dans certains cas, une troisième en cas de modification d’un projet existant, voire une quatrième lorsque le projet nécessite l’évolution d’un plan.

Donc la situation actuelle est complexe, tant pour les porteurs de projets que pour l’administration qui doivent, chacun, identifier, dans chaque situation et pour chaque type de projet, l’autorité compétente en matière d’environnement à chaque stade de la procédure.

Il est donc proposé de désigner une autorité unique en la matière pour réduire le nombre d’acteurs impliqués pour un même projet et sécuriser les autorisations. Les Missions Régionales de l’Autorité Environnementale (MRAE) ou l’Autorité Environnementale du IGEDD sont composées de personnes disposant des compétences techniques et de l’autonomie requises.

Cet amendement est issu des échanges avec la FNE.