- Texte visé : Proposition de loi visant à protéger la liberté éditoriale des médias sollicitant des aides de l’État, n° 1638
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des affaires culturelles et de l'éducation
Supprimer cet article.
Par cet article vous souhaitez conditionner les aides à la presse d’information politique générale à la mise en place d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. Or, cette proposition n’a aucun sens et est rejetée par l’ensemble des acteurs du secteur de la presse.
Le seul juge de la ligne éditoriale doit être le lecteur qui décide d’acheter ou non son journal. De plus, les syndicats estiment que les éditeurs pourraient refuser d’accorder aux journalistes le bénéfice de la clause de conscience en cas de changement d’actionnaire.
Enfin, les acteurs du secteur s’inquiètent que cela soit la porte ouverte à de nombreux risques d’entrisme. En achetant les voix de quelques journalistes, il sera possible de prendre la main d’une rédaction sans même avoir à acheter le titre de presse, d’autant plus si il s’agit d’une petite rédaction.