Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 28 septembre 2023)
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de monsieur le député Nicolas Ray

Après l’alinéa 9, insérer l’alinéa suivant :

« Sont exclus de cette durée hebdomadaire d’activité les personnes reconnues comme les plus lourdement handicapées par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées mentionnée à l'article L. 146-9 du code de l'action sociale et des familles. »

Exposé sommaire

S’il convient d’instaurer une durée d’activité hebdomadaire de 15 heures pour les bénéficiaires du RSA, il convient également de s’assurer de la comptabilité de ce dispositif avec tous les individus bénéficiaires du RSA.

En effet, face à notre solidarité nationale généreuse, il peut être attendu de certains bénéficiaires du RSA des contreparties. Mais certains ne pourront pas le faire eu égard à leur situation personnelle.

C’est le cas notamment des personnes les plus lourdement handicapées dont les prestations sociales sont cumulables avec le RSA.  

En effet, en France, le taux d’incapacité est déterminé par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Ce taux est défini en trois tranches : inférieur à 50%, de 50 à 79% et supérieur à 80%. Il évalue les conséquences du handicap sur la vie de tous les jours de la personne, en se basant sur les actes élémentaires de la vie quotidienne.

Aussi, cet amendement prévoit d’exclure les bénéficiaires du RSA qui sont également les plus lourdement handicapés au sens de la CDAPH, c’est-à-dire les individus qui présentent un taux d'incapacité supérieur à 80%.