Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
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Photo de madame la députée Clémentine Autain
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Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
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Photo de madame la députée Catherine Couturier
Photo de monsieur le député Hendrik Davi
Photo de monsieur le député Sébastien Delogu
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Photo de monsieur le député Emmanuel Fernandes
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Photo de madame la députée Raquel Garrido
Photo de madame la députée Clémence Guetté
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Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de monsieur le député Léo Walter

À la première phrase de l’alinéa 9, substituer aux mots :

« d’au moins »

les mots :

« d’un nombre d’heures dont l’usager fait la demande, dans la limite de ».

 

Exposé sommaire

Par cet amendement de repli, les député.es membres du groupe LFI-Nupes proposent de transformer l’obligation de 15 heures d’activités hebdomadaires en nombre d’heures dont l’usager formule la demande, dans la limite de quinze heures hebdomadaires.

Par cet alinéa, le Gouvernement entend imposer des « activités » indéfinies à l’ensemble des demandeurs d’emploi. Soit : les bénéficiaires du RSA et leurs conjoints, les personnes handicapées au chômage, les personnes invalides et tous les demandeurs d’emploi inscrits.

Cette politique n’a aucun sens. On ne force personne à effectuer du bénévolat, par définition ! Elle va submerger les entreprises, les associations, le tiers-secteur d’allocataires occupés à survivre, incapables de se projeter dans une activité contrainte.

Pour le dire avec Agathe, aux Minimes (Toulouse), « depuis que je suis au RSA, ma journée c’est penser aux courses pas chères, avoir des plans »radin malin« , accompagner les enfants à pied à l’école pour économiser le transport ».

Dans de telles conditions, nul ne peut être placé en situation d’emploi ou de travail efficace. Au contraire, c’est une allocation digne qui permet d’aller oeuvrer le coeur tranquille, sans craindre que les enfants déchirent un jean impossible à remplacer ou de ne pas pouvoir payer le ticket de bus pour rentrer chez soi.

Cet amendement de repli, propose donc un moyen de rendre applicable, utile car non coercitive cette disposition législative. Si elle vient, comme un droit opposable, soutenir la liberté des usagers, alors elle sera la bienvenue.